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En tant que licencié de l'Union régionale Auvergne ou Rhône-Alpes, vous avez dû recevoir la newsletter de l'Union Rhône-Alpes intitulée : L'AURA du Théâtre - Nouvelles du Théâtre amateur FNCTA - Octobre 2020.
Pour votre parfaite information, vous trouverez ci-dessous le droit de réponse que nous avons fait parvenir à l'Union Rhône-Alpes pour publication.
Droit de réponse à la newsletters L'AURA du Théâtre - Nouvelles du Théâtre amateur FNCTA - Octobre 2020 publiée par l’union régionale Fncta Rhône Alpes en date du 30/09/2020 sous les signatures de Gilles Champion, Geneviève Poizeau, Bernard Lagarrigue et Marie-Christine Richoux.
Rappel de la composition du CA national :
Il est composé de l’ensemble des présidents des Unions régionales et de 15 administrateurs élus parmi les délégués régionaux à l’Assemblée Générale, licenciés de la fédération. Tous, sans exception, pratiquent le théâtre en amateur au sein d’une compagnie adhérente à la FNCTA.
Rappel de quelques principes essentiels de la démocratie associative :
Les statuts de la fédération qui sont l’acte fondateur qui régit le fonctionnement de la fédération, déterminent les missions du Conseil d’Administration fédéral. Ainsi, le CA est seul compétent pour définir les grandes orientations des activités fédérales et pour déterminer les modalités d'application des décisions prises par l'Assemblée générale et s'assurer de leur exécution.
Il examine les comptes et le rapport financier de l'exercice écoulé ainsi que les budgets établis par le Trésorier avant de les soumettre à l'A.G.O.
Il fixe l'ordre du jour de l'A.G.O. sur proposition du Bureau Fédéral.
Il prend toutes décisions nécessaires au bon fonctionnement de la Fédération et les soumet, si besoin, à l'approbation de l'A.G.O. suivante.
Chaque décision fait l’objet d’un vote collégial auquel participent les présidents des Unions Régionales et les administrateurs élus. Toutes les décisions prises à la majorité sont mises en œuvre. Bien entendu, elles ne le sont pas lorsqu’elles sont rejetées.
Les membres du Conseil d’Administration, au nom de l’ensemble de la fédération, œuvrent pour l’intérêt général qui n’est pas la somme des intérêts particuliers.
Par ailleurs, les Unions Régionales et les comités départementaux sont des associations mandataires de la FNCTA. A ce titre elles s’engagent à tout mettre en œuvre pour réaliser les buts de la Fédération à l'échelle locale, à faciliter les relations entre les adhérents et le Bureau Fédéral et à respecter les statuts fédéraux ainsi que des dispositions obligatoires dans leurs propres statuts.
Le président de l’Union Régionale Rhône-Alpes parle de transparence. Soyons transparents comme nous l’avons toujours étés.
Depuis son élection à la présidence de l’Union, Gilles Champion qui est associé aux décisions du CA, puisque membre de celui-ci, rejette les décisions prises à la majorité, sous couvert d’un mandat donné par son Union. Il n’agit uniquement que pour son Union régionale et non pour l’ensemble des 1600 troupes de la fédération.
En réponse à la newsletter de l’URRA
Dans la newsletter envoyée par l’Union Rhône-Alpes figure une contribution avec des questions et propositions pour l’AG fédérale. Ces questions ont été auparavant adressées au CA fédéral en juin dernier. Malgré le fait que certaines questions avaient déjà été traitées lors de précédents CA, le Bureau exécutif, conformément aux statuts, a fait le choix les présenter au vote du CA pour mise à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale. Seuls 8 administrateurs se sont exprimés pour, sur les 28 voix exprimées. A noter que le président de l’Union Rhône-Alpes n’a pas pris part au vote. Le bureau exécutif a invité Gilles Champion à un échange sur ce sujet par Zoom ; il a opposé une fin de non-recevoir. Le résultat du vote ainsi que des explications ont été adressés à l’Union Rhône-Alpes en juillet.
Concernant les budgets prévisionnels présentés à l’AG, ceux-ci ont été examinés par les membres du Conseil d’Administration fédéral qui les a adoptés (à l’unanimité des voix exprimées pour le budget 2020 et à 27 voix pour, 1 voix contre, pour le budget 2021).
Les budgets prévisionnels sont la traduction en chiffres des projets et actions décidés par le CA.
A une semaine de l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration reçoit à nouveau ces questions alors que ces points ont déjà été traitées et fait l’objet d’un vote, faisant fi des décisions prises à la majorité. Nous sommes face à un déni de démocratie.
L’union régionale agit seule, sans concertation avec ses pairs et sans respect des décisions prises à la majorité.
Pour ce qui est des éléments chiffrés dans les commentaires présentés par l’Union Rhône-Alpes, des réponses ont été apportées à l’AG de septembre, mais l’union continue à relayer des approximations. Par exemple, les unions régionales bénéficient bien actuellement de 20 % des cotisations de troupes et non 13,2% comme présenté. Chaque président d’Union Régionale reçoit, chaque année, lors de la réversion de cotisation un document qui présente le calcul utilisé sur la base de 20 % des cotisations déduction faite de la participation à la revue.
Par ailleurs, les extraits de compte du budget prévisionnel publiés sont parfois erronés. Ils ne sont pas issus des budgets présentés et votés en Assemblée Générale.
Pour ce qui est de la revue en numérique, le président de l’URRA fait partie de la commission nationale sur les moyens de communication. Celle-ci s’est réunie le 7 juillet et l’ensemble des participants, y compris le président de l’URRA, ne fait aucune objection à la poursuite de la réalisation de deux revues papier par an à l’heure actuelle. A noter que dans l’enquête adressée aux compagnies chaque année, il apparait que la revue est l’outil d’information le plus utilisé : 83% contre 69,6 % pour la newsletter (en Rhône-Alpes : 78,8 % pour la revue, 67,2% pour la newsletter).
Les délégués régionaux de l’URRA présentent dans la newsletter un compte rendu de l’AG fédérale. Le compte rendu officiel de la réunion est rédigé par la secrétaire générale de la FNCTA et sera proposé pour validation lors de la prochaine AG. Tout autre document n’a aucune valeur juridique.
Le retour fait par les délégués est la vision de l’Union Rhône-Alpes. Il ne reflète pas tout à fait la tenue de l’ensemble des échanges et comporte des biais de présentation.
Par exemple aucune insulte n’a été proférée, contrairement à ce qui a été dit. Des délégués ont reproché la monopolisation de la parole de l’Union Rhône-Alpes et le discours avancé : il n’a été question de la part de Rhône-Alpes que d’argent et non de projets et de théâtre.
Prenons l’exemple des formations, déficitaires il est vrai, mais de peu (7% sur 2019), car des subventions du FDVA (fonds pour le Développement de la Vie Associative) viennent soutenir l’action. Les formations sont un investissement car elles participent au développement du théâtre amateur par la qualification des praticiens. Par ailleurs, elles ont pour objectif de former des référents FNCTA au service des troupes et des actions menées par les Unions et Comités à des tarifs abordables et avec des professionnels confirmés comme Robin Renucci, Pierre Notte, Pierre Guillois ou Vincent Goethals. Nous critiquons suffisamment certains politiques qui estiment la culture non rentable, alors qu’elle est un investissement pour la société, pour ne pas faire de même pour la formation. Il n’est pas dans notre ADN de faire de la formation une activité commerciale.
De même pour les actions auprès des jeunes qui portent sur l’interculturalité, la confrontation de leur pratique personnelle du théâtre aux pratiques de leurs pairs, et qui font œuvre d’éducation populaire. Thématique qui fût un temps défendue avec ferveur par l’Union Rhône-Alpes.
A noter que les formations proposées sont organisées un peu partout en France et qu’elles brassent des participants de toute la France : condition impérative pour abonder au subventionnement du FDVA national.
Sur la proposition de décentralisation des formations aux régions, c’est se couper d’un réseau national, de l’échange avec d’autres participants d’autres régions, bref, renier ce qui fait fédération. Tout comme la non-participation aux assemblées générales des associations internationales de Théâtre amateur dont FNCTA est membre fondatrice. Les relations internationales permettent les échanges de cultures aux travers de festivals, rencontres et formations. Elles participent à une meilleure compréhension du monde culturel qui nous entoure, à l’altérité. La place de la France y est aussi tout à fait naturelle pour y défendre la francophonie. Ne pas s’y impliquer, c’est faire montre de repli sur soi, d’un entre soi culturel loin des valeurs d’une fédération ouverte à tous et sur le monde.
Toutes les questions sont légitimes mais elles doivent être traitées dans le collectif et le consensus afin d’être adoptées par le plus grand nombre. Elles méritent un travail sérieux, en conseil d’administration ou groupe de travail, sans précipitation, et dans l’optique de l’intérêt général.
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